text.alea
Archiver des humeurs, des sensations liées à un instant, une ambiance.
Archivage
Action de recueillir, de classer et de conserver (des documents, etc) ; son résultat
Mémoire(s)
Activité biologique et psychique qui permet de retenir des expériences antérieurement vécues
Aptitude à se souvenir
Souvenir que l’on garde de qqun, qqch ; ce qui reste à l’esprit des hommes.
Organe de l’ordinateur qui permet l’enregistrement, la conservation et la restitution des données
Souvenirs
Survivance, dans la mémoire, d’une sensation, d’une impression, d’une idée, d’un événement passé
Objet qui rappelle la mémoire de qqun ou d’un événement
Se souvenir
Avoir présent à l’esprit une image liée au passé
Revenir à la mémoire
La notion de temps sous-jacente
- temps nécessaire à la mémoire, à l’archivage
- le temps, producteur d’événement
- changement ou continuité dans le temps / le temps comme mesure
L’archivage recueille des objets figés dans leur instant
Ils peuvent, vieillir, se flétrir, se désagréger ou rester intacts. Ils SONT tels qu’ils ont été recueillis dans leur essence.
On ne fait qu’additionner à un archivage, rajouter.
Seul le temps permet de constituer l’archivage, mais le temps peut-il être archivé ?
Les données sont des pièces alors hors du circuit temporel. Les placer dans une collection, ou les retenir, semble les rendre intemporels : leur temps (instant ‘t’) est inscrit en eux, mais ils restent alors dans le présent de l’archive.
>> Accumulation sur le même présent de différents temps
(24/01/2006)
Mes travaux sont des archives en soi : traces du passage d’un état à un autre, écrits/retranscriptions d’humeurs, de pensées.
Je focalise sur l’arrêt, la pause dans le temps où apparaît le décrochage. J’archive une temporalité rythmée par l’absence - absence de soi -
Comment regrouper ? faut-il regrouper ?
Montrer le flottement ?
Un blog qui générerait un court article (une phrase ?) aléatoirement tous les jours.
Le système pioche dans une banque de mots que j’ajoute au fur et à mesure, en écrivant moi-même des articles.
Les choses que j’écris sont traduites / retranscrites / re-visitées, publiées en “écriture automatique”.
L’écriture automatique est associée à la notion d’inconscient (surréalisme).
Ce semblant d’illogique est très lié à mon sens aux divagation que l’on peut avoir dans ce type d’états second -divagation, rêverie, réflexions au moment de s’endormir. Les idées s’associent, paraissent totalement pertinentes et impossible à composées autrement.
L’entre possède sa propre réalité, diffusée, moelleuse et révélatrice.
Ce que publie le blog, c’est une réalité parallèle, une interprétation de la perception première des choses. C’est une présentation d’archives (rapports écrits) établie sur une nouvelle logique / illogique.